Les attestés:
1. Bois de santal rouge: C'est un bois que l'on trouve en Inde, au Népal, en Australie. . réduit en poudre, il est rouge orangée et sent très bon (il peut servir d'encens).
2. Bois du Brésil: Il est également appelée Pernambouc. Protégé, il est difficile à trouvé (mais ça ne veut pas dire que c'est interdit, c'est juste contrôlé par le CITES). Le mien est très foncé, presque noir.
Il est également utilisé comme plante tinctoriale textile.
3. Cochenille: L’acide carminique (C22H20O13) est un éther de couleur rouge présent naturellement chez la cochenille. Cet insecte parasite produit l'acide pour se protéger des prédateurs. L'acide carminique est l'agent colorant du carmin.Le carmin peut être à ce titre synthétique ou naturel (par les cochenilles séchées et réduites en poudre). C'est le moment polémique du billet! Le carmin est interdit aux Etats Unis dans l'alimentation au titre qu'il augmenterait le risque d'hyper-activité chez les enfants. Il n'est pas interdit en Europe, mais reste à savoir si on utilise la version synthétique (pour les cosmétiques) ou la version bestioles parasites écrasées (pour l'industrie alimentaire) ... Berk!
Pour ma part, j'ai fait la version trash: j'a acheté des cochenilles entières sèches. Ca m'a dégoûtée au début puis je m'y suis faite. Je voulais juste faire des tests de couleurs, je ne les utiliseraient pas pour des fards "utilitaires". Surtout que la cochenille aurait un potentiel allergisant.
Pour ma part, j'ai fait la version trash: j'a acheté des cochenilles entières sèches. Ca m'a dégoûtée au début puis je m'y suis faite. Je voulais juste faire des tests de couleurs, je ne les utiliseraient pas pour des fards "utilitaires". Surtout que la cochenille aurait un potentiel allergisant.
4. Orcanette: J'ai longtemps fait des recherches parce qu'il semble qu'il y a des confusions, même à l'époque. Les auteurs parlent parfois de buglosse ou anchusa. Bref, la taxinomie des plantes, toute une histoire! ;-) Il s'agit bien de l'orcanette des teinturiers. Ce qui me chiffonnait c'est qu'elle est très utilisée au XVIIIe et encore aujourd'hui dans les baumes à lèvres bio aux Etats Unis alors qu'elle fait partie de la liste II de la pharmacopée française. C'est à dire qu'en ingestion, les effets secondaires sont plus importants que les bienfaits. Après avoir réfléchis longtemps, je me suis dit que que j'allais quand même la tester et que les doses ingérées via la pommade à lèvres seront plus que minimes (parce que non seulement je filtre mais en plus, ça n'est pas pire que les colorants chimiques des rouges à lèvres modernes!).
Les supposés:
Les supposés:
5. Coquelicot: Il est utilisé dans le aker-fassi avec parfois de la grenade. C'est un rouge portée par les femmes berbères. Il a l'avantage de teindre les lèvres et de les adoucir. Par contre, la couleur rouge ne migre pas dans les substances grasses. Ou alors il faudra le rajouter en poudre à votre baume, sans le filtrer.
6. Hibiscus: cette jolie plante à fleurs rouges, rose ou bleues, a des vertus médicinales, cosmétiques et culinaires. Elle sert aussi bien à faire de bonnes infusions, le bissap. Comme le coquelicot, elle n'aime pas trop l'huile.
7. L'oxyde rouge: il est contenu dans l'ocre rouge, un des premiers "fards" utilisés (on en a retrouvé dans des tombes néolithiques). Très colorant mais contrairement à ces confrères cités plus haut, il colorie dans la masse, sans laisser de transparence (ça peut être un atout) et il est du côté des orangés, tandis que les autres tirent vers le rose, le pourpre.
7. L'oxyde rouge: il est contenu dans l'ocre rouge, un des premiers "fards" utilisés (on en a retrouvé dans des tombes néolithiques). Très colorant mais contrairement à ces confrères cités plus haut, il colorie dans la masse, sans laisser de transparence (ça peut être un atout) et il est du côté des orangés, tandis que les autres tirent vers le rose, le pourpre.
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