Une journée de forte chaleur qui permet de porter ces nouvelles tenues, fort à la mode et fort agréables à porter par un tel temps: la robe en chemise et ces autres tenues d'inspiration anglaise...
La robe en chemise, dite gaulle, dite robe à la reine ou tout simplement robe-chemise apparait dès l'extrême fin des années 1770, dans les gravures de mode (Galerie des Modes, Cabinet des Modes).
Elle fait partie de ce mouvement de "retour" à la nature, que l'on voit dans l'œuvre de Rousseau, qui apparait aussi avec les modes anglaises plus "simples".
Elle fait partie de ces robes négligées qui commencent à être très appréciées: robe à la polonaise, caraco, etc. Elle est très proche de la "robe à la créole" (il faudrait creuser un peu de ce côté d'ailleurs pour ses origines, ça peut être intéressant).
Sa popularité vient du parfum de scandale provoqué par le Portrait de la reine Marie Antoinette en gaulle, exposé au Salon de 1783 par Elisabeth Vigée-Lebrun. C'est un tel scandale de voir ainsi la reine de France que le peintre est obligé de refaire le tableau. La simple robe en chemise devient alors plus connue sous le nom de robe à la reine (bien qu'elle n'est aucune participation dans sa création).
On la voit portée dans le monde artistique dès 1780 (comme apr la peintre Elisabeth Vigée Le Brun), mais les élégantes l'adoptent très vite.
Elle est très à la mode entre 1784 et 1787.
C'est une robe négligée, donc du matin ou à la limite du début d'après-midi pour la campagne et la promenade par grande chaleur.
La robe en chemise, dite gaulle, dite robe à la reine ou tout simplement robe-chemise apparait dès l'extrême fin des années 1770, dans les gravures de mode (Galerie des Modes, Cabinet des Modes).
Elle fait partie de ce mouvement de "retour" à la nature, que l'on voit dans l'œuvre de Rousseau, qui apparait aussi avec les modes anglaises plus "simples".
Elle fait partie de ces robes négligées qui commencent à être très appréciées: robe à la polonaise, caraco, etc. Elle est très proche de la "robe à la créole" (il faudrait creuser un peu de ce côté d'ailleurs pour ses origines, ça peut être intéressant).
Sa popularité vient du parfum de scandale provoqué par le Portrait de la reine Marie Antoinette en gaulle, exposé au Salon de 1783 par Elisabeth Vigée-Lebrun. C'est un tel scandale de voir ainsi la reine de France que le peintre est obligé de refaire le tableau. La simple robe en chemise devient alors plus connue sous le nom de robe à la reine (bien qu'elle n'est aucune participation dans sa création).
On la voit portée dans le monde artistique dès 1780 (comme apr la peintre Elisabeth Vigée Le Brun), mais les élégantes l'adoptent très vite.
Elle est très à la mode entre 1784 et 1787.
C'est une robe négligée, donc du matin ou à la limite du début d'après-midi pour la campagne et la promenade par grande chaleur.
Robes en chemise de coton blanc et écru, bordées de dentelle, portées sur corps à baleines et jupon. La taille est ceinturée par un ruban de satin. Chapeaux de paille ornés de plumes, rubans et fleurs.
Une robe à la lévite peut-être portée par-dessus la robe en chemise. La lévite a d'abord été un vêtement d'homme, sorte de robe de chambre, avant de devenir un vêtement d'extérieur puis d'entrer dans la parure féminine. C'est une sorte de manteau, sans manches ou à manches courtes, ceinturée. Elle apparait au milieu des années 1780.
Une robe à la lévite peut-être portée par-dessus la robe en chemise. La lévite a d'abord été un vêtement d'homme, sorte de robe de chambre, avant de devenir un vêtement d'extérieur puis d'entrer dans la parure féminine. C'est une sorte de manteau, sans manches ou à manches courtes, ceinturée. Elle apparait au milieu des années 1780.
Habit dégagé à boutons de métal brossé laissant voir le gilet et culotte de coton marron glacé, gilet court de coton jaune paille à petits boutons recouverts. Chapeau haut-de-forme. Chemise et cravate de lin blanc. Châtelaines.
2 commentaires:
Lors de l'écriture d'un article de mon blog sur l'influence de la robe blanche en fourreau des enfants sur la robe en chemise des femmes, j'ai essayé moi aussi de me documenter sur la robe à la créole portée par les femmes des Antilles au XVIIIe siècle. Les sources ne sont pas nombreuses.
Joseph Zobel, un auteur antillais, qui a travaillé sur l'origine du langage créole, dit que que le mot antillais "golle" viendrait tout simplement de l'anglais "gown". Les différentes prononciations, de l'anglais au français en passant par le créole, auraient donc abouti à "gaulle". Intéressant, non ?
Par ailleurs, il semblerait que les belles soieries lyonnaises aient été peu portées dans les îles, ce qui peut se comprendre vu le climat, on préférait les indiennes. Par souci de confort dans ces grandes chaleurs, les dames créoles recevaient chez elle dans ces tenues blanches de négligé, qu'elles portaient quand même avec leurs bijoux. Cette mode serait arrivée en France par Bordeaux et Nantes, les deux grands ports du commerce triangulaire. On parle aussi d'un ballet de créoles dans un théâtre forain.
Enfin, comme d'habitude, lorsqu'un type de vêtement connaît un grand succès, les influences sont multiples, et c'est ce qui fait tout l'intérêt de l'étude de l'histoire du costume.
En tout cas ces robes sur les photos ont vraiment magnifique allure, bravo !
Popeline/Les Petites Mains, histoire de mode enfantine
Merci beaucoup pour toutes ces informations, toujours aussi intéressantes!
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