Fiche technique:
Barry Lyndon, 1975
Réalisation et scénario: Stanley Kubrick, d'après le roman picaresque de William Makepeace Thackeray Les mémoires de Barry Lyndon.
Décors: Ken Adam, tourné pour la plupart en décor naturels : Powerscourt House, en Irlande, qui a été détruit par un incendie après le tournage. Castle Howard en Angleterre pour les extérieurs, , Corsham Court(pour les scènes de concert), Dublin Castleen Irlande (la maison du chevalier), Petworth House, West Sussex, Ludwigsburg Palace vers Stuttgart et le Neues Palais de Frédéric le Grand vers Potsdam. Waterford Castle.
Costumes: Ulla-Britt SöderlundMilena Canonero.
184 min.
Récompenses: 4 oscars (meilleurs décors, meilleurs costumes, meilleure photographie, meilleure musique originale ou adpatée), 1 césar, 2 Golden Globes et 8 autres récompenses.
Acteurs:
# Ryan O'Neal : Barry Lyndon, né Redmond Barry en Irlande
# Marisa Berenson : la Comtesse de Lyndon, belle et fragile
# Leon Vitali : Lord Bullingdon, beau-fils et ennemi juré de Barry
# Patrick Magee : le chevalier de Balibari
# Hardy Kruger : capitaine Potzdorf, l'officier prussien qui démasque Barry
# Marie Kean : Belle, la mère de Barry
# Murray Melvin : le révérend Samuel Runt
# David Morley : Bryan Patrick Lyndon, le fils de Barry et de la comtesse, enfant chéri
# Dominic Savage : Lord Bullingdon enfant, immédiatement hostile à son beau-père
# Steven Berkoff : Lord Ludd
# Gay Hamilton : Nora Brady, cousine et premier amour déçu de Barry
Synopsis:
L’histoire commence au début de la guerre de Sept Ans (1756) et dépeint le destin d'un jeune intriguant irlandais sans le sou, Redmond Barry (Ryan O'Neal), de son ascension pleine d'audace, de diablerie et de perversité à sa déchéance dans la fastueuse société anglaise[1] du XVIIIe siècle, après son mariage avec une riche Lady (Marisa Berenson), qui lui apporte une fortune considérable et un fils.
Anecdotes:
On a souvent reproché à Marisa Berenson (une des deux petites filles de la grande créatrice de mode Elsa Schiaparelli) son manque de jeu dans le film. C'était en fait une des volontés de Kubrick. Pour cela, il lui avait donné à lire le roman et le scénario et avait installé l'actrice dans un château au Royaume Uni, afin qu'elle s'imprègne. de l'ambiance. Le résultat nous donne une Lady Lyndon mélancolique et belle. L'actrice raconta qu"être belle" était la seule chose que le réalisateur lui demanda lors du tournage.
Kubrick voulait faire de son film "un documentaire sur le XVIIIe siècle". Ainsi, il savait exactement ce qu'il voulait rendre au point de vue visuel pour son film. Pour cela, l'anecdote de l'éclairage naturel est bien connu. Il tourna sans l'aide d'éclairage artificiel, exception faite pour des bougies. Pour cela, il utilisa une caméra sur laquelle il monta un objectif fourni par la NASA. Cela ajouté à l'utilisation des zooms donne l'impression de voir réellement des tableaux vivants: Romney, Gainsborough, Lawrence, Copley, etc.
Kubrick dirigea aussi ses costumiers afin de coller à l'image qu'il voulait rendre. Il conseilla à Milena Canonero de voir et de s'inspirer des tableaux d'époque. Cela afin de retrouver les couleurs et une sorte de patine d'époque. Ils utilisèrent des éléments authentiques, comme les dentelles ou les accessoires.
Ma critique:
Barry Lyndon a été un grand échec commercial lors de sa sortie et il semble qu'il n'y est qu'en France que le film ai été un tant soit peu apprécié. L'ayant vu toute jeune (7-8 ans), j'en avais gardé un souvenir visuel extraordinaire. Ce film est certainement à l'origine de ma passion pour la deuxième moitié du XVIIIe siècle et pour la peinture britanique. Ce n'est qu'en le revoyant récemment que je me suis aperçue de l'antipathie du personnage principal.
Le rythme du film est très lent, certes, mais, exactement comme un documentaire, il semble faire entrevoir les conditions et le rythme de la vie d'une partie de la bonne société britanique.
En définitive, ce film est à voir absolument, comme on se promènerait dans une galerie de peinture, sauf qu'ici, les personnages bougent et nous racontent une histoire...
Les captures d'écran se trouvent en cliquant sur la photo du film.
Barry Lyndon, 1975
Realization and scenario: Stanley Kubrick, after the picaresque novel by William Makepeace Thackeray Barry Lyndon's memoir.
Sets:Ken Adam, shot for the main part in natural set:Powerscourt House, a famous 18th century mansion in County Wicklow, Republic of Ireland. The house was destroyed in an accidental fire several months after filming (November 1974), so the movie serves as a record of the lost interiors. Other locations included Castle Howard in England (exteriors of the Lyndon estate), Corsham Court (various interiors and the music room scene), Dublin Castle in Ireland (the chevalier's home), Petworth House, West Sussex, Ludwigsburg Palace near Stuttgart and Frederick the Great's Neues Palais at Potsdam near Berlin. Some exterior shots were filmed at Waterford Castle and Island.
Costumes: Ulla-Britt SöderlundMilena Canonero.
184 min.
Awars: The film received Academy Awards for Best Art Direction, Best Cinematography, Best Costume Design and Best Musical Score. Kubrick was nominated three times, for Best Director, Best Picture, and Best Adapted Screenplay.
Kubrick won the British Academy of Film and Television Arts Award for Best Direction. John Alcott won for Best Cinematography. Barry Lyndon was also nominated for Best Film, Art Direction, and Costume Design.
Actors:
* Ryan O' Neal: Barry Lyndon, been born Redmond Barry in Ireland
*Marisa Berenson: the Countess of Lyndon, beautiful and fragile
* Leon Vitali: Lord Bullingdon, son-in - law and enemy to Barry
* Patric Magee: the chevalier of Balibari
* Hardy Kruger: captain Potzdorf, the Prussian officer
* Marie Kean: Beautiful, the mother of Barry
* Murray Melvin: the reverend Samuel Runt
* David Morley: Bryan Patric Lyndon, Barry and countess's son, beloved child
* Dominic Savage: Lord Bullingdon child, at once hostile to his father-in-law
* Steven Berkoff: Lord Ludd
* Gay Hamilton: Nora Brady, cousin and the first love of Barry
Synopsis:
The story begins at the beginning of the war of Seven Years ( 1756 ) and depicts the fate of a young person intriguing Irish, Redmond Barry (Ryan O' Neal), of his ascent full of boldness, mischief and perversity in its decay in the luxurious English societyof the 18thcentury, after his wedding with a rich Lady (Marisa Berenson), which brings him a considerable fortune and a son.
Anecdotes:
Marisa Berenson (one of the two grand daughter of the big creator of (ashion Elsa Schiaparelli) 's lack play in the film movie iw often criticated. Actually, it is a Kubrick's will. For that purpose, he suggested her to read the novel and the scenario and installed the actress in a castle in United Kingdom. Thus, she could understand the atmosphere of the future movie. The result gives us a melancholic and beautiful Lady Lyndon. The actress told that " to be beautiful " was the only thing which the director asked her during the shooting.
Kubrick wanted to make of his movie " a documentary on the 18th century ". So, he knew exactly what he wanted in a visual way for his movie. For that purpose, the anecdote of the natural lighting is well known. He shot without the help of artificial lighting, exception made for candles. For that purpose, he used a camera on which he put up an objective supplied by the NASA. Then, it really gives the impression to see living paintings: Romney, Gainsborough, Lawrence, Copley, etc.
Kubrick also steered the costumière to join him on the image which he wanted to give. He advised Milena Canonero to look at and to be inspired by the paintings of the period, and to recreate colours and a sort of "patina" or finish. They used authentic elements, as laces or accessories.
My critic:
Barry Lyndon was a big commercial flop and it seems that it was appreciated only in France d Having seen it quite young (7-8 years old ), I had kept an extraordinary isual memory of it . This film is certainly the origin of my passion for the second half of the 18thcentury and for the british painting. It is only by seeing it again recently that I noticed the antipathy of the central character.
The rhythm of the film is certainly very slow, but, exactly as a documentary, it seems to make a glimpse at the living conditions and its rythm in the 18th century hight society.
After all, this movie is absolutely to be seen, as we would walk in a picture gallery, but here, the characters move and tell us a story...
Screen shots are under the picture of the movie.
Barry Lyndon, 1975
Réalisation et scénario: Stanley Kubrick, d'après le roman picaresque de William Makepeace Thackeray Les mémoires de Barry Lyndon.
Décors: Ken Adam, tourné pour la plupart en décor naturels : Powerscourt House, en Irlande, qui a été détruit par un incendie après le tournage. Castle Howard en Angleterre pour les extérieurs, , Corsham Court(pour les scènes de concert), Dublin Castleen Irlande (la maison du chevalier), Petworth House, West Sussex, Ludwigsburg Palace vers Stuttgart et le Neues Palais de Frédéric le Grand vers Potsdam. Waterford Castle.
Costumes: Ulla-Britt SöderlundMilena Canonero.
184 min.
Récompenses: 4 oscars (meilleurs décors, meilleurs costumes, meilleure photographie, meilleure musique originale ou adpatée), 1 césar, 2 Golden Globes et 8 autres récompenses.
Acteurs:
# Ryan O'Neal : Barry Lyndon, né Redmond Barry en Irlande
# Marisa Berenson : la Comtesse de Lyndon, belle et fragile
# Leon Vitali : Lord Bullingdon, beau-fils et ennemi juré de Barry
# Patrick Magee : le chevalier de Balibari
# Hardy Kruger : capitaine Potzdorf, l'officier prussien qui démasque Barry
# Marie Kean : Belle, la mère de Barry
# Murray Melvin : le révérend Samuel Runt
# David Morley : Bryan Patrick Lyndon, le fils de Barry et de la comtesse, enfant chéri
# Dominic Savage : Lord Bullingdon enfant, immédiatement hostile à son beau-père
# Steven Berkoff : Lord Ludd
# Gay Hamilton : Nora Brady, cousine et premier amour déçu de Barry
Synopsis:
L’histoire commence au début de la guerre de Sept Ans (1756) et dépeint le destin d'un jeune intriguant irlandais sans le sou, Redmond Barry (Ryan O'Neal), de son ascension pleine d'audace, de diablerie et de perversité à sa déchéance dans la fastueuse société anglaise[1] du XVIIIe siècle, après son mariage avec une riche Lady (Marisa Berenson), qui lui apporte une fortune considérable et un fils.
Anecdotes:
On a souvent reproché à Marisa Berenson (une des deux petites filles de la grande créatrice de mode Elsa Schiaparelli) son manque de jeu dans le film. C'était en fait une des volontés de Kubrick. Pour cela, il lui avait donné à lire le roman et le scénario et avait installé l'actrice dans un château au Royaume Uni, afin qu'elle s'imprègne. de l'ambiance. Le résultat nous donne une Lady Lyndon mélancolique et belle. L'actrice raconta qu"être belle" était la seule chose que le réalisateur lui demanda lors du tournage.
Kubrick voulait faire de son film "un documentaire sur le XVIIIe siècle". Ainsi, il savait exactement ce qu'il voulait rendre au point de vue visuel pour son film. Pour cela, l'anecdote de l'éclairage naturel est bien connu. Il tourna sans l'aide d'éclairage artificiel, exception faite pour des bougies. Pour cela, il utilisa une caméra sur laquelle il monta un objectif fourni par la NASA. Cela ajouté à l'utilisation des zooms donne l'impression de voir réellement des tableaux vivants: Romney, Gainsborough, Lawrence, Copley, etc.
Kubrick dirigea aussi ses costumiers afin de coller à l'image qu'il voulait rendre. Il conseilla à Milena Canonero de voir et de s'inspirer des tableaux d'époque. Cela afin de retrouver les couleurs et une sorte de patine d'époque. Ils utilisèrent des éléments authentiques, comme les dentelles ou les accessoires.
Ma critique:
Barry Lyndon a été un grand échec commercial lors de sa sortie et il semble qu'il n'y est qu'en France que le film ai été un tant soit peu apprécié. L'ayant vu toute jeune (7-8 ans), j'en avais gardé un souvenir visuel extraordinaire. Ce film est certainement à l'origine de ma passion pour la deuxième moitié du XVIIIe siècle et pour la peinture britanique. Ce n'est qu'en le revoyant récemment que je me suis aperçue de l'antipathie du personnage principal.
Le rythme du film est très lent, certes, mais, exactement comme un documentaire, il semble faire entrevoir les conditions et le rythme de la vie d'une partie de la bonne société britanique.
En définitive, ce film est à voir absolument, comme on se promènerait dans une galerie de peinture, sauf qu'ici, les personnages bougent et nous racontent une histoire...
Les captures d'écran se trouvent en cliquant sur la photo du film.
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Specification sheet:Barry Lyndon, 1975
Realization and scenario: Stanley Kubrick, after the picaresque novel by William Makepeace Thackeray Barry Lyndon's memoir.
Sets:Ken Adam, shot for the main part in natural set:Powerscourt House, a famous 18th century mansion in County Wicklow, Republic of Ireland. The house was destroyed in an accidental fire several months after filming (November 1974), so the movie serves as a record of the lost interiors. Other locations included Castle Howard in England (exteriors of the Lyndon estate), Corsham Court (various interiors and the music room scene), Dublin Castle in Ireland (the chevalier's home), Petworth House, West Sussex, Ludwigsburg Palace near Stuttgart and Frederick the Great's Neues Palais at Potsdam near Berlin. Some exterior shots were filmed at Waterford Castle and Island.
Costumes: Ulla-Britt SöderlundMilena Canonero.
184 min.
Awars: The film received Academy Awards for Best Art Direction, Best Cinematography, Best Costume Design and Best Musical Score. Kubrick was nominated three times, for Best Director, Best Picture, and Best Adapted Screenplay.
Kubrick won the British Academy of Film and Television Arts Award for Best Direction. John Alcott won for Best Cinematography. Barry Lyndon was also nominated for Best Film, Art Direction, and Costume Design.
Actors:
* Ryan O' Neal: Barry Lyndon, been born Redmond Barry in Ireland
*Marisa Berenson: the Countess of Lyndon, beautiful and fragile
* Leon Vitali: Lord Bullingdon, son-in - law and enemy to Barry
* Patric Magee: the chevalier of Balibari
* Hardy Kruger: captain Potzdorf, the Prussian officer
* Marie Kean: Beautiful, the mother of Barry
* Murray Melvin: the reverend Samuel Runt
* David Morley: Bryan Patric Lyndon, Barry and countess's son, beloved child
* Dominic Savage: Lord Bullingdon child, at once hostile to his father-in-law
* Steven Berkoff: Lord Ludd
* Gay Hamilton: Nora Brady, cousin and the first love of Barry
Synopsis:
The story begins at the beginning of the war of Seven Years ( 1756 ) and depicts the fate of a young person intriguing Irish, Redmond Barry (Ryan O' Neal), of his ascent full of boldness, mischief and perversity in its decay in the luxurious English societyof the 18thcentury, after his wedding with a rich Lady (Marisa Berenson), which brings him a considerable fortune and a son.
Anecdotes:
Marisa Berenson (one of the two grand daughter of the big creator of (ashion Elsa Schiaparelli) 's lack play in the film movie iw often criticated. Actually, it is a Kubrick's will. For that purpose, he suggested her to read the novel and the scenario and installed the actress in a castle in United Kingdom. Thus, she could understand the atmosphere of the future movie. The result gives us a melancholic and beautiful Lady Lyndon. The actress told that " to be beautiful " was the only thing which the director asked her during the shooting.
Kubrick wanted to make of his movie " a documentary on the 18th century ". So, he knew exactly what he wanted in a visual way for his movie. For that purpose, the anecdote of the natural lighting is well known. He shot without the help of artificial lighting, exception made for candles. For that purpose, he used a camera on which he put up an objective supplied by the NASA. Then, it really gives the impression to see living paintings: Romney, Gainsborough, Lawrence, Copley, etc.
Kubrick also steered the costumière to join him on the image which he wanted to give. He advised Milena Canonero to look at and to be inspired by the paintings of the period, and to recreate colours and a sort of "patina" or finish. They used authentic elements, as laces or accessories.
My critic:
Barry Lyndon was a big commercial flop and it seems that it was appreciated only in France d Having seen it quite young (7-8 years old ), I had kept an extraordinary isual memory of it . This film is certainly the origin of my passion for the second half of the 18thcentury and for the british painting. It is only by seeing it again recently that I noticed the antipathy of the central character.
The rhythm of the film is certainly very slow, but, exactly as a documentary, it seems to make a glimpse at the living conditions and its rythm in the 18th century hight society.
After all, this movie is absolutely to be seen, as we would walk in a picture gallery, but here, the characters move and tell us a story...
Screen shots are under the picture of the movie.
2 commentaires:
Thank you for the tip, I will try to find the film!
For sure! This is a must seen movie for all 18th century lovers!^^
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